La comète de Halley revient à peu près tous les 76 ans et sera de retour ce 28 juillet 2061.
Plusieurs facteurs font varier cette constante en perturbant l’orbite de la comète, comme la gravité des autres planètes, les objets stellaires croisés sur sa route, ou, dans une faible mesure, la réaction des gaz à son passage près du Soleil.
Lors de son dernier passage, fin 1985, début 1986, la comète de Halley a été étudiée par cinq sondes spatiales : Sakigake et Suisei (du Japon), Véga 1 et Véga 2 (de la Russie) et la sonde Giotto (de l’Agence spatiale européenne).
Les résultats des observations montrent que le noyau de la comète est très sombre et de forme irrégulière. Ensuite, le modèle de la boule de neige sale, proposé par F. L. Whipple au début des années cinquante pour décrire le noyau, est fondamentalement correct. Ce modèle compare une comète à une boule de neige sale qu’on lancerait. En se déplaçant sur sa trajectoire, elle perd peu à peu certaines de ses composantes, laissant derrière elle une trainée de particules qui forment sa queue.
Finalement, les observations des sondes ont précisé la composition chimique du noyau de la comète. Il est fait de 80 % d’eau, 10 à 15 % de monoxyde de carbone, près de 4 % de dioxyde de carbone et d’autres particules en quantités infimes. La poussière contient de l’hydrogène, de l’azote, du carbone, de l’oxygène et des composés de silicates.
Des voyageurs venus de l'au-delà seront peut-être dessus...